Pression de la rue en Bolivie sur le dossier énergétique

Le principal syndicat ouvrier bolivien, la Centrale ouvrière de Bolivie (COB), a lancé un appel national à une grève de 48 heures mardi 15 et mercredi 16 mars pour exiger la nationalisation du secteur gazier.

Jaime Solares qui dirige ce syndicat, dit vouloir faire pression sur le parlement, qui reprend mardi le débat sur une nouvelle loi régissant le secteur, afin qu’il adopte un projet prévoyant une hausse des royalties de 18% à 50%.

Le leader de l’opposition et militant de la cause indienne, Evo Morales, appuie aussi ce projet.

De son coté le gouvernement dans son projet de loi propose de maintenir des royalties de 18% et de créer un impôt complémentaire sur les hydrocarbures de 32% mais qui sera susceptible de dégrèvements et compensations.

"Nous lutterons pour la nationalisation des hydrocarbures que nos compagnons du MAS (Mouvement vers le socialisme) ont également adoptée comme stratégie", a indiqué Jaime Solares qui n’a pas fermé la porte au dialogue mais exige que les négociations aient lieu de façon globale : gouvernement d’un côté, syndicats et MAS de l’autre.