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23 de febrero de 2006

URGENT
Violents affrontements et répression massive en Napo, Équateur.

 

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URGENT

Envoyé par Apdh-Ecuador

Action Urgente-APDH de l’Équateur
Le 23 février 2006.

* Province du Napo : État d’Urgence. Militarisation totale.
* Jeune blessé à la tête, décède.
* Police et Forces Armées accusés d’excès graves.
* Utilisation de dynamite par quelques manifestants : plusieurs policiers perdent leurs inférieurs.
* Pour la première fois un Général de la Police de la localité demande de l’aide à ONGs DDHH et dénonce la brutale répression policière.
* Des représentantes envoient une liste à APDH : 34 blessés par balle, 12 disparus, des dizaines d’arrestation et utilisation de la torture.
* Le ton: CONFRONTATIONS VIOLENTES et RÉPRESSION MASSIVE.
* Perquisitions militaires massives dans les logements des habitants.
* Le journaliste Pedro Arevalo est arrêté.
* Plusieurs manifestants arrêtés avec des batons de dynamite.
* Le secrétaire du Président Palacios insinue que Gutierrez est derrière la grève.
* La population rejette les accusations et exige que le dialogue convoqué par le Ministre ne soit pas accompagné par la répression et l’état d’urgence.
* La population accuse le gouvernement de mener contre Napo la même satanization que lors des grèves en province précédentes (Manabí, les Rivières, Sucumbíos, Chimborazo, et Étudiants de Quito).
* Le Ministre de Défense Nationale déclare : "La situation de l’Équateur ressemblera à celle d’Haïti et il faudra demander une Force Multinationale".
* Triangulation informative : journalistes de la radio de Napo, Radio La Luna (Paco Velasco) et APDH (Alexis Ponce). - 12H10, Journal La Clave. Ont détaillé les attaques massives.
* Réunion d’urgence du Conseil de la Sécurité Nationale, COSENA (Président, Ministres du Frente Interno et Halte Commande Militaire).

1. Tous les pouvoirs locaux et organisations de base de la province amazonienne du Napo, ont ces jours derniers déclaré l’arrêt totale des activités pour exiger d’anciennes revendications , autour des droits économiques et sociaux de la population et, spécialement, pour l’eau potable et les ressources pétrolières qui n’arrivent pas à la province.

2. À la grève se sont ajoutés des sabotages présumés et le boycottage de l’oléoduc et des installations pétrolières, et même, la suspension des exportations de pétrole pour 24 heures dans le pays et comme indiquent des agences de presse internationales, qui a entrainé "la légère augmentation du prix du baril de pétrole".

3. La température de la protestation sociale a augmenté, compte tenu de la maladresse gouvernementale qui, au lieu de donner la priorité au dialogue et à la négociation, a préféré sous-estimer, récemment, le degré de la protestation sociale, et a choisi l’option répressive, par la répression policière et la militarisation de la province. Cela a conduit à une plus grande polarisation et des confrontations dans lesquelles plusieurs manifestants sont arrivés à l’excès en utilisant des batons de dynamite contre des éléments de la Police et de l’Armée, en provoquant des blessés et des policiers qui ont perdu leurs membres inférieurs. Alors, les militaires et les policiers ont utilisé une force excessive et des armes de feu dans une violente répression.

4. Un jeune de 19 années, William Mamallacta Nóa, originaire du lieu, a reçu un impact avec balle de fusil dans sa tête, qui lui a provoqué une grave blessure au cerveau, il a été transféré à l’hôpital Eugenio Miroir de la capital, où il est décédé.

5. Des journalistes de la radio ont contacté l’APDH et Rdio La Luna de Quito, en dénonçant les perquisitions massives dans logements des habitants dans la ville du Tena, les réquisitions de vivres et les aliments pour cela la population a demandé à la Croix Rouge et à la Défense Civile de dialoguer avec les militaires pour le remboursement des aliments à la population encerclée.

6. On enregistre chaque jour plus prisonniers, entre eux le journaliste Pedro Arevalo, qui a été torturé, 34 blessés par balle et 12 disparus. La population de Baeza (zone pétrolière) continue à être militarisée, la circulation des véhicules dans cette ville est interdite, des femmes volontaires de DDHH n’ont pas pu entré pour vérifier les excès, alors qu’on qu’en ce moment les militaires forcent les logements des habitants à la recherche d’armes. On n’écarte pas que le pas suivant pas soit des arrestations et accusations fiscales de "terrorisme" contre plusieurs habitants.

7. Un Général de la Policier de Tena, dont on tait le nom, a directement pris contact avec l’APDH à 11h00 am, et de manière inhabituelle il a dénoncé les graves excès de ses compagnons contre la population, en sollicitant qu’une mission de défenseurs de DDHH soit transférée de manière urgente à cette ville, capitale provinciale de Napo. Il a directement accusé l’Officier Mesa de diriger les opérations d’excès de la Force Publique.

8. Il y a des manifestants qui ont utilisé de battons de dynamite, en provoquant des blessures dans les éléments de la Force Publique et dans trois cas de policiers qui ont perdu leurs membres inférieurs, selon dénonce le Journal Express d’Équateur.

9. Dans ce contexte, qui tend à s’aggraver avec le passage des heures, le Ministre de Défense Nationale a émis à nouveau des déclarations insensées en comparant la situation de l’Équateur produits des grèves dans les provinces pétrolières, avec la situation de Haïti, à laquelle on pourrait arriver si on ne soutient pas l’ordre et le principe d’autorité dans le futur, et en jugeant qu’on risquait d’arriver à à demander l’intervention militaire d’une Force Multinationale dans le territoire, des déclarations qui ont exacerbé encore plus les esprits de la population du Napo.

10. Le fonctionnaire gouvernemental et proche collaborateur du Président Alfredo Palacio, M. Modesto Apolo, a publiquement insinué que "derrière la grève est Lucio Gutiérrez ", originaire de la province, thèse qui a été rejetée par le comité de grève provincial, qui soutient que toutes les autorités locales appartiennent Pachakutik et à divers organisations politiques, et que le grève est civique. L’insinuation de Modeste Apolo a été qualifiée comme le résultat du désespoir du régime, en prenant le virement qui a pris cette protestation, et du au fait que l’instance du dialogue proposée par le Ministre du Gouvernement n’a pas obtenu son but, malgré la publicité officielle émise dans les grands moyens de communication.

11. La situation, en s’aggravant, a abouti à la convocation le Conseil de Sécurité Nationale (COSENA) pour traiter le sujet des incidents qui arrivent dans la province du Napo. La politique de main dure à laquelle a donnée la priorité le gouvernement, la politique utilisée déjà dans le discours et l’action gouvernementale contre les grèves provinciales préalables, plus les exactions commis par la Force Publique et quelques habitants, déterminent urgemment l’émission d’ACTIONS URGENTES depuis la Communauté Internationale de DDHH pour qu’ils cessent, on révise l’État d’Urgence et on donne la priorité à nouveau au dialogue et à la négociation comme l’unique voie pour de résoudre cette grave crise.

12. Liste provisoire fournie à l’APDH par les femmes professionnelles du Tena :

BLESSÉS PAR BALLE :

 Darío Guzmán
 Angel Herrera
 Henry Vargas
 William Mamallacta
(décédé)

FRAPPÉS, ASPHYXIÉS et ATTAQUÉS PHYSIQUEMENT :

 Ines Bosquet
 Germán Tapuy
 Byron Reasque
 Patricio Ronquillo
 Natalie Alvarado
(Enfant de deux mois, asphyxié)
 Ines Sasaluisa
 Débora Mamallacta
 Carmen Tapuy
 Bolaños cadre
 Rubén Grefa
 Nubia Soie
 Doris Andy
 Luis Aguinda
 Nona rosée
 Claudio Aguinda
 Luis Valencia

 María Elena Mejía (professeur, UNIT, frappée par un groupe de policiers)
 Henry Ochoa (détenu-disparu)

13. Un équipe de l’APDH se trouve dans l’hôpital Eugenio Espejo de Quito en demandant de l’information et bulletins médicaux des blessés qui arrivent à la capital.

Nous continuerons à informer.

APDH de l’Équateur

Equipe-Napo : Katya Ponce
Équipe légal- Quito : Rommel Vaca et Ana Carrera
Équipe d’Information : Ivette Minda et Alexis Ponce

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