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22 février 2012

« Surintendance de Coordination Fédérale » Inspecteur Rodolfo Peregrino Fernández.
Déclaration complète

 

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« La Commission Argentine des Droits de l’Homme » a présenté, le 19 Mars 1983, au Centre et à la Commission de Droits de l’homme des Nations Unies, le témoignage de l’Inspecteur de la Police fédérale Argentine Rodolfo Peregrino Fernández, qui en 1976 assistait le General Albano Harguindeguy au Ministère de l’Intérieur de la République l’Argentine du gouvernement du General Jorge Rafael Videla, pendant l’auto-nommé « Proceso de Reorganización Nacional  ».

La déclaration ci-joint est un document fondamental pour la compréhension de l’un des appareils répressifs illégaux les plus représentatifs de l’Argentine pendant les années précédentes et de la dictature militaire (1976-1983), la «  Superintendencia de Coordinación Federal  » a fonctionné dans :

« Le sinistre immeuble de Moreno 1417, a une rue du Département Central de Police, fut dès les années 60 synonyme de répression politique. L’année dernière, l’uruguayen Antonio Viana Acosta, militant tupamaro, a dénoncé que, déjà en février 1974, il avait été torturé pendant deux semaines à Coordination Fédérale, nom précédent de la SSF. Durant sa séquestration, demandée par l’intelligence uruguayenne, sont intervenus les chefs de la Police Fédérale, d’Alberto Villar et Luis Margaride, et du Triple À, Rodolfo Almiron et Juan Ramon Morales. Coordination était déjà l’épicentre du naissant « Plan Condor ».

L’inspecteur Rodolfo Peregrino Fernández, fut adjudant de Harguindeguy pendant 1976, et a raconté en 1983 que le ministre avait sa propre brigade pour séquestrer, mais « quand le degré de risque dépassait la capacité d’action de ce groupe, il avait recours aux officiers de la Direction d’Opérations de la SSF, dont la direction était exercée par le commissaire principal Lapuyole, faisant du principal, Carlos [Enrique] Gallone, alias ‘Carlitos‘, qui était plus fréquemment mandaté à ces effets  ». Il a ajouté que Gallone avait une « fervente admiration pour l’ extrême droite » et il a été « le collaborateur le plus étroit de Harguindeguy dans les taches de répression illégale. Il s’est entouré des plus grands tortionnaires et assassins sortis de la « Triple A » [«  Alliance anticommuniste argentine  »] ceux qu’il a portés à la Direction générale d’Intelligence ». (...) »

Página 12. Buenos Aires, le 28 avril 2008.


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Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

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El Correo. Paris, le 22 février 2012.

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