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21 avril 2008

Sommet des leaders Nordaméricains.

par Bruce Cheadle

 

La quatrième édition annuelle du sommet des chefs d’État de l’Amérique du Nord, qui se met en branle ce lundi à La Nouvelle-Orléans, traverse une crise d’identité.

Le premier ministre canadien Stephen Harper passera deux jours en compagnie des présidents américain et mexicain, George W. Bush et Felipe Calderon, avec lesquels il se consacrera au Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP).

Le PSP consiste en un dialogue élevé au statut de sommet en 2005, alors que le libéral Paul Martin était premier ministre canadien et que Vicente Fox était le président du Mexique.

Seul membre du trio original de leaders nord-américains, M. Bush en est à sa dernière année à la tête des États-Unis.

La période de transition à venir à la Maison-Blanche est l’un des facteurs affectant le sommet de cette année.

L’Accord de libre échange nord-américain (ALENA), que renforce le PSP, est fortement critiqué par les candidats démocrates Barack Obama et Hillary Clinton.

Le soutien politique à l’ALENA n’a jamais fait de doute pendant les entretiens sur le PSP. Toutefois, les responsables canadiens sont demeurés évasifs lorsqu’il leur a été demandé s’ils accorderaient leur confiance à l’accord à La Nouvelle-Orléans.

Ce n’est pas le cas de la Maison-Blanche, qui a proclamé que le sommet servirait de tribune en faveur de l’entente commerciale.

Il est difficile de prédire quelle sera la substance des entretiens de ce sommet. À peu près tous les sujets, en partant des dirigeants du Venezuela et de Cuba jusqu’à la séquestration de carbone en passant par les essais alimentaires, ont été mentionnés lors de rencontres d’avant-sommet.

« Ces sommets ne sont pas là pour les annonces, a affirmé un responsable canadien à des journalistes, la semaine dernière. Ils sont là pour donner l’occasion aux dirigeants de se rencontrer et de se parler. »

La Maison-Blanche a affirmé que la question de l’adoption de réglementations communes dans le secteur automobile - sur le rendement du carburant, par exemple - serait prioritaire lors des entretiens. Les responsables du gouvernement canadien n’ont même pas présenté l’industrie automobile comme éventuel sujet de discussion.

Les responsables américains ont également parlé de façon précise de l’amélioration du point de passage frontalier entre Windsor et Detroit.

Presse Canadienne, Ottawa, le 20 avril 2008

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