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17 mars 2008

"Soldats colombiens ont assassiné des blessés et des guérilleros de Reyes en Equateur alors qu’ils s’étaient rendus" : Lucia Morett

 

L’étudiante mexicaine a rapporté qu’elle a été victime de harcèlement sexuel de la part de soldats colombiens, qui lui ont donné les premiers soins. "Elle est parvenu à voir beaucoup de coup de feu et a entendu des gens qui comptaient les morts, des gens qui criaient : "je suis blessé, je suis blessé, à l’aide, et un autre qui disait : "denle balle, denle balle" et après ça, des tirs.

TeleSUR-La Jornada ,
Equateur, le 17 Mars 2008.

Lucia Morett

Lucia Morett, la seule étudiante mexicaine qui a survécu au massacre que la Colombie a perpétré en sol équatorien début mars contre un campement des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), a témoignée comment les soldats colombiens ont assassiné de sang froid des blessés et guérilleros qui s’étaient rendus.

"Derrière le bombardement sont arrivées des personnes . J’ai réussi à voir beaucoup de coup de feu et ai entendu des gens qui comptaient les morts, des gens qui criaient :"je suis blessé, je suis blessé, à l’aide, et un autre qui disait : "denle balle, denle balle" et après ça, des tirs, a t-elle rapporté.

Dans une vidéo divulgué ce dimanche par l’Association latinoamericaine pour les Droits Humains (Aldhu), on voit la rescapée dans un lit de l’Hôpital Militaire de Quito, où elle reste soignée pour des blessures graves subit lors de l’attaque.

La jeune a raconté là sa version des faits et a assuré qu’au campement clandestin des FARC, où habitait aussi l’ex porte-parole international de cette guérilla Raúl Reyes, les étudiants mexicains sont arrivés quelque temps avant et ces derniers ne connaissaient personne avant leur arrivé.

Elle a affirmé être sortie de la capitale équatorienne avec ses compatriotes Georgina Saldierna, Jesús Aranda y Emir Olivares la nuit du 28 février, ils sont arrivés au campement le jour suivant, entre 17H30 et 18H00. À leur arrivée, ils ont été reçus par un groupe de personnes qu’ils leur ont donné à manger et leur ont indiqué où ils devaient dormir. Ce fut la nuit du bombardement.

"J’étais endormie et les bombes m’ont réveillé, un tremblement de terre qui a fait tomber les arbres, beaucoup de choses ont brûlé, et puis beaucoup de cris".

Elle a expliqué que l’objet de la visite était de connaître ce campement et ensuite faire des recherches pour sa thèse. "Je travaille sur la culture populaire, et celle en rapport avec les processus sociaux en Amérique Latine, ce qui m’intéressait c’était de connaître comment dans ce campement on mène à bien des activités culturelles".

Elle a confirmé avoir pris part au Congrès Continental Bolivarien, qui a eu lieu à Quito, entre les 25 et 27 février, et c’est là que nous avons été invités à visiter le campement.

"Je n’ai pas ce contact, mes compagnons avaient ses coordonnées, je crois ; ils ont été malheureusement assassinés ".

Dans l’entrevue avec (Aldhu) et les médias mexicains, Morett dit avoir été harcelé sexuellement par des personnes avec des uniformes colombiens, ceux qui lui ont en outre conditionné les premières aides.

Selon Morett, elle a pu être sauvée parce qu’elle a été protégé avec un sac à dos. Le bombardement, qui a eu lieu en deux étapes, lui a laissé une blessure ouverte de 10 centimètres.

La seconde étape de l’incursion a été la venue de soldats par voie terrestre, cinq d’entre eux l’ont entourée et ils l’ont illuminée, elle leur disait qu’elle était une étudiante mexicaine. Les militaires l’ont sexuellement tracassée.

Plus tard est arrivée une autre vague d’agents colombiens, cette fois ils étaient habillés d’une autre manière et ils ont été identifiés comme des policiers. Ils l’ont ensuite transféré à un emplacement plus haut, sous un plafond, parce le soleil était déjà haut. Et ils l’ont abandonnée là.

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