Qui a éteint la lumière en Argentine ?
5 provinces sont sans lumière depuis deux jours.

Salta et Tucuman réclament un service normal à EDESA, l’entreprise responsable des coupes. Que ce passe t-il ? Les coupes sont-elles une façon de faire pression sur les autorités provinciales pour que les tarifs montent ou sont-elles des contretemps typiques de ce qui arrive dans des pays du tiers monde ?

Le Tribuno, journal de Salta qui appartient à la famille Romarin, explique que "la compagnie n’était pas en conditions de dire quand elle pourrait retourner à la normalisation totale du service. EDESA s’est depechée de demander aux utilisateurs qui avaient encore de l’énergie qu’ils fassent le plus d’économie possible pour éviter que l’excès de demande se termine en produisant un effondrement général du système provincial."

Comme tout le monde sait, les coupes intermittentes dans le service provoquent des pertes significatives pour les commerçants. Toutefois, les autorités du fournisseur du service n’ont pas encore pu avancer à leurs clients une date de normalisation du fonctionnement du service. Pendant ce temps, le tourisme souffre.

Certains disent que les coupes de lumière sont une façon de faire pression sur le gouvernement pour qu’il autorise l’augmentation des tarifs. D’autres, soutiennent qu’Edesa a des graves problèmes financiers parce qu’elle perçoit ses recettes pour le service fourni en grande partie sous forme de bons provinciaux et qu’ensuite elle doit payer CAMMESA, son fournisseur d’électricité, en pesos ou en dollars.

En outre, des sources au sein d’EDESA ont annoncé que le déclanchement des coupes d’électricité dans les provinces fut un accident qui est arrivé dans le transformateur de Tucuman Nord, appartenant à Transnoa.

Les services sont chaque fois plus mauvais, toutefois, entreprises et coopératives fourniseurs d’électricité, exercent des fortes pressions sur les gouvernements de l’intérieur en réclamant une augmentation du prix du service qui atteint parfois 30%.

Dans cet scenario, les autorités provinciales ont été obligées de céder et d’augmenter les coûts du service d’électricité de 4%. Ceci est arrivé à Mendoza, par exemple. Toutefois, l’augmentation n’a pas été suffisante pour les fournisseurs qui demandent plus.

D’autre part, la Coopérative de Lumière de Chubut, a aussi réclamé une augmentation du prix du service de 30%. Par conséquent, des dirigeants de l’organisme, ont proposé par écrit une augmentation de 27% pour le service d’electricité sur le marché du gros et qui pourrait à être répercuté sur l’utilisateur.

Comme si cela ne suffisait pas, le concessionnaire d’électricité de Catamarca Edecat a aussi sollicité une recomposition du prix de presque 30%. Toutefois, selon le journal de San Fernando de la Vallée de Catamarca, l’Ancasti, la province refuse d’autoriser une augmentation tarifaire tant que les parties ne s’assoient pas à la table de renégociation .

Même si c’est dificile à croire, les catamarquegnos qui vivent dans la localité d’Aconquija, se sont aussi plaints du service désastreux et du manque d’électricité qui nuit à leurs commerces. Ils protestent contre la compagnie parce qu’ils sont restés sans electricité plus d’une semaine. De cette manière, les commerçants ont été victimes de préjudices sérieux en pleine saison touristique.

Peut-être, ces touristes qui sont venus d’Europe et des pays du premier monde trouvent-ils pittoresque de visiter des lieux de l’Argentine qui n’ont pas d’éclairage électrique. Mais il est probable que les résidents sont fatigués de protester et de payer des services de plus en plus déficients.