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24 décembre 2003

Pression inattendue et malvenue du FMI : le gouvernement argentin tient bon.

 

Par El Correo
24 décembre 2003

Les autorités argentines sont restées sur leur position mardi 23 décembre concernant la renégociation de la dette du pays, refusant d’aller plus avant vers les créanciers que leur réclamait le Fonds monétaire international. "Nous n’allons pas payer aux organismes internationaux ou aux créanciers privés plus que nous nous sommes déjà engagés à payer", a indiqué le ministre de l’Economie Roberto Lavagna, lors d’une conférence de presse tenue à Buenos Aires.

Cette déclaration est intervenue après qu’il ait rencontré le haut fonctionnaire du Fonds monétaire international, John Thornton, en visite surprise et éclair pour renouer le dialogue ou plutôt pour faire du lobby.

La direction du FMI refuse de donner son aval à la révision périodique de l’accord signé en septembre avec l’Argentine. Selon la presse argentine, elle souhaite constater auparavant des progrès dans la restructuration de la dette externe. La proposition faite par l’Argentine en septembre passe par l’abandon de 75% de la valeur des obligations. Plusieurs représentants des créanciers du pays ont fait valoir que l’Argentine pourrait faire preuve de sa bonne volonté en payant rapidement un premier acompte aux détenteurs de titres en défaut.

" Le gouvernement argentin a tenu tous les objectifs prévus pour que la révision de l’accord (signé avec le FMI) puisse être signé", a fait valoir M. Lavagna, or il semble que le FMI souhaiterait que l’Argentine dégage en 2005 et 2006 un excédent budgétaire supérieur à celui auquel elle s’est engagé pour 2004.

Le président Nestor Kirchner avait lancé à l’adresse "des organismes internationaux et du Fonds, de manière totalement claire, que, nous les Argentins, tenons à respecter nos obligations". "Mais la reprise argentine, cette fois-ci, doit se diffuser" et bénéficier aux classes les plus démunies, alors que trop souvent elle a simplement profité aux plus riches.

Faut-il rappeler que plus de la moitié de la population du pays est tombée dans la pauvreté.

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