Oliver Stone parle des Farc

Oliver Stone talking about politcs & Farc.

Par la Redaction BBC Monde
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Londres, le 17 janvier 2008.

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Stone a grandi en voyant des films sur la vie de personnages comme Zapata ou Pancho Villa. Un des hôtes à l’échange humanitaire frustré des otages des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC) du 31 décembre dernier est le réalisateur cinéma étasunien Oliver Stone.

Mais que faisait le réalisateur de films comme « Platoon », « JFK », « Né le 4 juillet », etc. au milieu de la forêt du Guaviare ? Pourquoi s’est intéresse t-il tellement à la situation politique de la Colombie ?

Comme il l’a expliqué en exclusivité avec la BBC, depuis qu’il est enfant il a grandi en voyant des films où les protagonistes étaient des héros comme Emiliano Zapata ou Pancho Villa, héros qui pour Stone sont des « vrais » dans leur lutte contre les injustices.

De là est apparu son intérêt pour les mouvements révolutionnaires d’Amérique Latine et en particulier sur la complexe réalité de la Colombie.

« Tout est relatif »

Quand la BBC lui a demandé son avis sur les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), considérées comme terroristes par le gouvernement colombien, les Etats-Unis et l’Union Européenne, Stone a indiqué qu’elles étaient un produit de la violence qui affecte le pays depuis des années.

« Tout est relatif dans ce monde. Le mouvement des FARC est le résultat de 50 ans d’effusion de sang en Colombie, qui est un des pays les plus violents au monde et les FARC sont une conséquence de cette révolution entre ceux qu’ils ont quelque chose et ceux qui n’ont rien. Les FARC ont fait beaucoup de choses et je condamne les enlèvements et les activités criminelles ".

Ce que Chavez propose de faire est de mettre les FARC autour de la table [de négociation], comme cela a été fait en Angleterre avec l’Armée Républicain irlandaise, l’IRA, ou comme cela a été fait avec l’OLP. Et il a ajouté que « ([les FARC] ils sont dans une lutte désespérée contre un gouvernement très fort, sous couvert des EE.UU., qui leur envoie des milliards de dollars par an dans une guerre secrète qui encourage les groupes paramilitaires à tuer des gens qui essayent de changer les choses ».

De même, Stone a défendu le rôle qu’a joué le président du Venezuela Hugo Chavez dans le processus d’échange humanitaire.

« Ce que Chávez propose de faire est de mettre les FARC autour de la table, comme cela la été fait en Angleterre avec l’Armée Républicain irlandaise, l’IRA, ou comme cela a été fait avec l’OLP. Ne pas les traiter comme une organisation terroriste mais comme une révolte politique, avec des droits ", a conclu Stone.

Traduction de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

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OLIVER STONE TALKS POLITICS

Oliver Stone speaks to the press on his recent visit to Colombia

The release of two hostages by the Colombian rebel group Farc is a story that has made headlines in Colombia and around the world.

The left-wing Farc rebels are still holding about 40 other hostages.

The veteran American film-maker Oliver Stone has had a birds’ eye view of the negotiations to secure their freedom - he even travelled with the Venezuelan president, Hugo Chavez, to Colombia in December on an earlier rescue mission, which came to nothing.

Now back in America, he spoke to The World Today’s George Arney who asked him first about his views on Latin American revolutionary movements in general, and the Farc in particular.

Listen Listen to Oliver Stone

BBC.uk, First broadcast 16th January