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3 mars 2004

Lula a demandé à Bush d’aider à l’Argentine face au FMI

 

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Le geste du président brésilien traduit la concrétisation de l’accord passé avec Kirchner pour négocier ensemble devant les organismes internationaux. Et il s’est produit à quelques jours de la décision du FMI sur l’approbation de la seconde révision de l’accord « stand by ».

Par Clarín
Buenos Aires, 2 mars 2004

Le président brésilien, Lula Da Silva, a demandé aujourd’hui à George Bush, d’aider l’Argentine, dans le cadre des négociations avec le FMI, pour débloquer la seconde révision de l’accord signé en septembre de l’année passée. Ce geste traduit la concrétisation de l’alliance signée la semaine passée entre l’Argentine et le Brésil pour travailler à une proposition commune dans les négociations avec les organismes internationaux de crédit.

Le porte-parole présidentiel brésilien, André Singer, a expliqué que dans la conversation, qui a duré entre dix et quinze minutes, Lula a demandé à Bush "qu’il tienne compte de la récupération économique de l’Argentine, qui agit avec sérieux et responsabilité dans la conduite de ses politiques publiques".

"Le président Bush s’est montré sympathique a l’égard des propos pondérés du président (Lula), mais n’a pas été au-delà", selon le compte rendu de Singer.

Le mandataire brésilien est ainsi sorti soutenir publiquement l’Argentine, après la rencontre qu’il a eu vendredi dernier avec Kirchner, à Caracas, où ils ont décidé "de définir des stratégies communes face aux organismes multilatéraux de crédit".

Le soutien des Etats-Unis au sein du conseil d’administration du Fonds - dont il est le principal actionnaire - prend une importance spéciale, si on prend en considération que dans sept jours arrivent à terme les obligations de l’Argentine avec l’organisme pour quelque 3.100 millions de dollars.

D’autre part, Singer a assuré que Lula a en outre demandé aux Etats-Unis qu’ils accompagnent une proposition pour assouplir les demandes du FMI à l’égard de toute Amérique latine. Cette même demande a été transmise aujourd’hui même, au chef du gouvernement espagnol, José María Aznar.

"Lula a rappelé la nécessité d’une augmentation des investissements dans les infrastructures en Amérique latine", a expliqué Singer, qui a ajouté que tant Bush que Aznar se sont engagés à étudier le dossier et à lui répondre.

Le brésilien communiquera dans les prochains jours avec le président français, Jacques Chirac, et avec les chefs de gouvernement d’Allemagne, Gerhard Schroeder, et de la Grande-Bretagne, Tony Blair, pour demander leur approbation aux propositions faites par le Brésil pour que le FMI assouplisse ses réglementations.
Traduit pour El Correo par Estelle et Carlos Debiasi

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