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6 novembre 2003

Les banques étrangères et le soutien des Maisons Mères : Des filiales qui sont seules au monde

 

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Certaines banques étrangères qui opèrent dans le pays respectent à moitié la loi qui les oblige à informer de manière évidente leurs clients du fait que l’établissement dispose ou non du soutien financier de la maison mère. La majorité, par contre, les a déjà informé clairement que les succursales locales devront répondre par elles-même face à de futures crises.
Jusqu’il y a quelques mois avant le « corralito », les banques de capital étranger ont effectué de vastes campagnes publicitaires où elles soulignaient la solvabilité financière d’organismes approuvés par des conglomérats internationaux, qui dans quelques cas possédaient des actifs supérieurs à tout le système financier argentin. Mais quand la crise est arrivée tous les organismes étrangers, sans exception, ont refusé de capitaliser leurs filiales, et les épargnants ont souffert la pesificación de leurs dépôts tout comme les clients des banques nationales.

Pour que la "tromperie" ne soit pas répétée dans le futur, le Congrès a voté en mai dernier la loi 25.738 qui établissait que les organismes étrangers devront informer leurs clients du fait que la banque en question jouit ou non du soutien financier de la maison mère. Un tel avertissement devrait être diffusé "au moyen d’un avis publicitaire situé dans chacun de ses locaux, dans des lieux de lecture accessible, aussi dans les pages web correspondantes, et dans toute publicité qu’ils effectuent, par tout moyen de communication ou qu’ils livrent dans leurs locaux dans le but de promouvoir leurs services".

D’une enquête qui circule par des bureaux officiels, apparaît le diagnostic suivant :

 Dans ses succursales, le français Paribas n’a accroché aucune affiche qui révèle s’il compte avec l’appui ou non de la maison mère. Il ne le dit pas non plus sur Internet.

Les autres organismes lorsqu’ils donnent cette information, et dans tous les cas, la réponse est négative :

 Banque de Boston,
 Citibank,
 HSBC,
 Société Générale,
 Rivière,
 Itaú,
 Francès,
 BNL,
 Lloyds Bank.

 Dans des brochures, l’Itaú ne remplit pas la norme, tandis que le Francés et le Lloyds le font partiellement. Dans quelques brochures il n’y a aucun avis.

 Sur Internet, le Boston, le Francés et la BNL ont des affiches d’avertissement, mais "non à vue".

Par Página 12
Buenos Aires, le 5 novembre 2003.

Traduction pour El Correo : Estelle et Carlos Debiasi

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