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23 janvier 2003

Le référendum de l’opposition suspendu au Venezuela

 

Par Agence France-Presse
Caracas

Le référendum que voulait organiser l’opposition le 2 février au Venezuela a été suspendu par le Tribunal suprême mercredi à la veille d’une immense marche à Caracas des partisans du président Hugo Chavez, au 52ème jour d’une grève qui a conduit à la fermeture temporaire du marché des changes.

Chavez se félicite de la suspension

La tenue de ce référendum sur le mandat du président vénézuélien était le premier objectif du mouvement de grève lancé par l’opposition le 2 décembre dernier pour obtenir le départ de Hugo Chavez. Elle avait recueilli 1,5 million de signatures pour une pétition sur l’organisation d’une telle consultation populaire.

Le président vénézuélien en avait rejeté à l’avance le résultat. Constitutionnellement, ce référendum consultatif n’a pas force de loi pour obliger le président à quitter le pouvoir.

Après avoir reçu la pétition, le Conseil national électoral (CNE) avait décidé le 28 novembre de convoquer un référendum consultatif pour le 2 février.

La décision du Tribunal est de caractère transitoire, car l’instance suprême doit encore se prononcer sur le fond. « Le référendum est congelé, il n’a pas encore été annulé par le tribunal suprême », a assuré un des membres du CNE, Romulo Rangel, en assurant que le Conseil respectera cette décision.

Par ailleurs, le gouvernement a suspendu mercredi pour cinq jours les transactions sur le marché des changes, car ses réserves en devises s’épuisent.

« Le gouvernement va établir un nouveau système de changes qui impliquera à coup sûr des restrictions que nous essayerons de rendre le moins perturbantes possible », a déclaré le ministre des Finances Tobias Nobrega.

La monnaie vénézuélienne avait encore perdu 1,5% mercredi matin. Le bolivar s’est déprécié de plus de 30% depuis le début de la grève et de près de 60% depuis le 13 février 2002.

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