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5 octobre 2007

Le Plan le Mexique, confirmé :
Le Congrès étasunien évalue le "plan antidrogue".

 

Par Gerardo Albarrán de Alba
Página 12.

México, D. F., le 5 Octubre 2007

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Les gouvernements du Mexique et des États-Unis ont confirmé hier la fin des négociations avec les États-Unis pour la création d’un centre de commando, de contrôle et de renseignement contre le trafic de stupéfiants. Selon Carlos Rico, sous-secrétaire aux Relations Extérieures pour l’Amérique du Nord, une version mexicaine du « Plan Colombie » sera annoncée par les présidents George Bush et Felipe Calderón, dès qu’il sera approuvé par le Congrès étasunien, qui en a déjà reçu une copie, en accord avec le secrétaire de Défense des États-Unis, Robert Gates, qui a dit que son gouvernement a toute latitud pour opérer sur ce que lui même a appelé le " Plan Mexique".

Pendant un forum qui s’est tenu au Collège de Mexico, le fonctionnaire du ministère des affaires étrangères a dit que les États-Unis apporteront 1 milliard de dollars pour les deux prochaines années, et non 1,4 milliard comme l’avait rapporté un quotidien étasunien eu début de la semaine. Rico a exposé que le "Plan Mexique" - connu jusqu’à présent comme la " Stratégie Conjointe de Combat contre le Crime Organisé" - se composera de plusieurs étapes, dont celles d’entraînement du personnel mexicain et d’ équipement.

Lors d’une tournée en Colombie, Gates a déclaré hier que les États-Unis financeront cette année le Mexique avec 500 millions de dollars et destineront 50 autres millions à l’Amérique Centrale. Ces ressources s’intégreraient dans un plan budgétaire supplémentaire qui pourrait être présenté le week-end prochain.

Devant les réactions opposées qu’ont suscité ces annonces, le Secrétariat aux Relations Extérieures a nié que ce "programme de coopération" inclut le déploiement de troupes ou d’agents étasuniens dans le territoire mexicain, et il a dit qu’il se concentrera plus sur l’entraînement du personnel mexicain et sur l’échange d’information et de renseignement de nature criminelle, ainsi que dans l’engagement des États-Unis de renforcer la lutte contre le trafic d’armes et des éléments chimiques [Pour fabriquer celle-ci].

Au Mexique règne une grande inquiétude sur la possibilité que ce "Plan Mexique" soit utilisé par l’administration de Felipe Calderón pour que l’armée prenne comme cible les mouvements sociaux et le différents groupes de la guérilla disséminée par le pays, ce qui est renforcé par les déclarations du porte-parole de l’agence des antidrogues (DEA), Steven M. Robertson, qui a soutenu mercredi que "il y a un mariage de convenance entre le trafic de stupéfiants et le terrorisme. Des estimations basées sur des investigations de la DEA montrent qu’au moins la moitié des organisations terroristes présentes dans la liste du Département d’État ont des connexions possibles avec le trafic de stupéfiants".

Mais Calderon ne se trouble pas : mercredi, dans la ville de Chetumal, près de la frontière avec le Guatemala, il a justifié sa "guerre frontale" contre le crime organisé, avec les forces armées, et il a rappelé qu’au commencement de son mandat il s’est engagé à ce qu’au Mexique règnent la paix, l’ordre et la légalité : "En fait, c’est ce qui justifie principalement que quelqu’un ait le commandement de la force publique et le monopole du pouvoir, pour garantir à chacun sa sécurité".

Traduction de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi.

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