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25 mars 2009

La toujours sensible question de l’eau en Pérou.

 

En marge du V ème Forum mondial sur l’eau qui se tient à Istambul l’Amérique Latine est présent dans le débat. A Mexico a été lancée la Journée de la défense de l’eau organisée par la COMDA (coalicion des organisations mexicaines pour le droit à l’eau), dont les travaux se dérouleront à partir du 20 mars à l’Université de la ville de Mexico.

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Il s’agit d’ouvrir un espace de discussion et d’analyse sur la situation de l’eau au Mexique afin d’identifier les principaux problèmes. Mais aussi de promouvoir la solidarité et l’action conjointe des mouvements et organisations intéressés dans une gestion de l’eau basée sur la justice sociale, la démocratie et l’équité. La manifestation veut aussi offrir une plateforme permettant de diffuser les luttes et conflits liés à l’eau, et les différentes expériences alternatives.

De son coté le Congrès péruvien a approuvé la Loi sur l’eau malgré une forte opposition qui trouve que celle-ci n’est pas assez protectrice. La Loi sur l’eau (Ley de aguas) définit les grandes lignes de la gestion de l’eau dans ce pays, elle rappelle que l’eau est un "patrimoine de la Nation". "qui est inaliénable et imprescriptible".

Toutefois l’opposition rejette dénonce que ce texte ne garantisse pas l’eau comme un droit humain et a déclaré qu’il ouvrait la porte à la privatisation, qu’il ne donnait pas aux région une participation réelles dans les décisions concernant leurs ressources hydriques. Et que donc les communautés andines ou amazoniennes ne pourraient avoir leur mot à dire sur les réserves d’eau de leurs territoires.

Le Partido Nacionalisto va entamer une action pour inconstitutionnalité. Alors que le forum de l’eau se déroule à Istambul réunissant 120 pays, scientifiques et défenseurs de l’environnement pour débattre notamment des moyens d’éviter une crise internationale liée à l’eau et d’apaiser les tensions entre pays en conflit pour le contrôle de cette richesse, on le voit le débat est d’actualité.

De plus, le réchauffement climatique planétaire en cours va modifier le régime des précipitations à travers le monde. A l’horizon 2030, selon les Nations unies près de la moitié de la population de la planète vivra dans des régions souffrant d’une pénurie aiguë d’eau. A l’heure actuelle, un milliard d’habitants demeurent sans accès à l eau potable. "L’eau n’est pas seulement une affaire politique", déclare Daniel Zimmer, directeur associé du Conseil mondial de l’eau, qui regroupe des ONG, des gouvernements et des organisations internationales.

La majeure partie des experts s’accordent à penser qu’il y a suffisamment d’eau pour la population du globe, mais que sa répartition est inégale. L’agriculture absorbe les deux tiers de la consommation humaine d’eau et l’industrie 20%, les particuliers 10%, selon le Conseil mondial de l’eau. Fournir une eau potable et propre aux populations pauvres est l’un des plus gros enjeux posés par le développement.

Mais la question principale reste à quel prix économique ou politique, car souvent sous l’alibi d’une eau potable, les populations les plus démunies se sont retrouvées avec une eau « privatisée » au coût exorbitant, et les pays ont perdu la maîtrise d’une de leurs richesses naturelles. L’eau est de plus en plus objet de convoitise.

El Correo d’après Pulsar 18 Mars 2009

Sources en espagnol :

- http://www.agenciapulsar.org/nota.p... ;
- http://www.agenciapulsar.org/nota.p... ;

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