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5 octobre 2002

La presse vénézuélienne blâmée

 

Agence France-Presse, Caracas

Le président de la Société interaméricaine de presse (SIP), Robert Cox, a estimé que les médias vénézuéliens ont commis « une terrible faute » en gardant le silence lors du retour au pouvoir du président Hugo Chavez après le putsch manqué du 12 avril, selon une interview publiée mercredi par le quotidien Ultimas Noticias.

« Ce grand silence fut une faute terrible, surtout à un moment aussi historique pour le pays, après le coup d’État. Certains disent qu’il n’y a pas eu de putsch, mais si, il y a eu putsch. La presse a fait défaut par peur ou pour d’autres motifs, mais il y a eu un silence informatif », a-t-il déclaré.

M. Cox est actuellement et jusqu’à vendredi en visite à Caracas avec une délégation conjointe de la SIP, basée à Miami (États-Unis) et de l’Institut international de presse (IPI), basé à Vienne.

Le cas de la presse vénézuélienne sera analysé lors de l’assemblée annuelle de la SIP, prévue à Lima du 25 au 29 octobre, puis à Vienne, selon Ultimas Noticias.

La plupart des journaux et médias radio-télévisés vénézuéliens, majoritairement opposés au chef de l’État, n’étaient pas paru ou n’avaient diffusé aucune information au moment de son retour au pouvoir dans la nuit du 13 au 14 avril, à la suite de la mobilisation de dizaines de milliers de ses partisans, descendus dans les rues et de militaires loyaux.

Le mercredi 25 septembre 2002

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