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1er mars 2005

La fin du moratoire sur la dette argentine

 

El Correo, 1er mars 2005

Le président argentin Nestor Kirchner a déclaré mardi 1er mars devant le Parlement la fin du moratoire sur la dette privée du pays prononcé dans la même enceinte, il y a plus de trois ans.

"Nous sommes sortis du défaut", a annoncé sobrement M. Kirchner, sans préciser le taux d’adhésion des porteurs de titres à l’offre close vendredi. Il a simplement indiqué qu’une "majorité" d’investisseurs avaient apporté leurs titres. Il s’agit de "l’offre d’échange la plus réussie de l’histoire mondiale", a ajouté le président argentin.

Le 23 décembre 2001, devant la même assemblée, l’éphémère président Adolfo Rodriguez Saa avait prononcé dans un climat de liesse un moratoire sur la dette privée du pays latino-américain.

M. Kirchner a rappelé que son gouvernement ne portait pas la responsabilité du malheur des petits épargnants. "Nous ne sommes pas le gouvernement de l’endettement perpétuel, ni du défaut, affirmant que la dette argentine "devait être considérée comme intégralement restructurée", en oubliant les investisseurs qui ont refusé d’apporter leurs titres à une offre jugée trop peu généreuse.

Le président argentin a pris ses marques vis-à-vis du Fonds monétaire international. Une mission de l’organisaton de Washington est attendue pendant le courant de ce mois pour renouer le fil du dialogue avec Buenos Aires.

Une première estimation officielle du résultat de l’offre d’échange sera communiquée jeudi. Selon les médias argentins, le résultat pourrait frôler, voire dépasser les 80%.

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