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31 janvier 2003

La confrontation laisse la place à la négociation au Venezuela

 

Par Bertrand Rosenthal
Agence France-Presse, Caracas
Le jeudi 30 janvier 2003

La confrontation a laissé la place jeudi à l’ouverture d’une négociation serrée pour trouver une solution électorale à la crise vénézuélienne, sous pression internationale avec l’arrivée « du groupe des pays amis » à Caracas.

Avant même de trouver un accord politique, le but premier de la visite des diplomates du Brésil, des États-Unis, du Mexique, du Chili, de l’Espagne et du Portugal est de faire cesser la violence politique qui a fait près de 50 morts et des centaines de blessés depuis un an au Venezuela .

Ils doivent rencontrer dès vendredi matin le président Hugo Chavez.

Les diplomates entendent d’abord obtenir une déclaration contre la violence de la part du gouvernement et de l’opposition, accompagnée de mesures concrètes pour créer un climat de confiance, avait souligné le vice-ministre brésilien Celso Amorim en appelant également à la modération du discours, y compris dans les médias.

Alors que depuis plusieurs jours la grève de l’opposition, lancée le 2 décembre dernier pour faire démissionner Hugo Chavez, s’essouffle, la deuxième priorité fixée par César Amorim vise à la reprise du travail dans le secteur éducatif et la garantie des approvisionnements alimentaires.

Le gouvernement a annoncé jeudi l’exonération pour six mois des taxes à l’importation des produits de base comme le lait, la farine et l’huile.

Une fois, ces priorités discutées, opposition et gouvernement vont se lancer dans une négociation serrée sur un éventuel accord électoral de sortie de crise, avec une garantie internationale. La base de cette négociation est constituée par les deux formules avancées la semaine dernière par l’ex-président américain Jimmy Carter.

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