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18 février 2003

Il va pleuvoir "glifosato" en Colombie

 

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L’Unidad Cafetera (Unité Cafetière), à travers un communiqué de presse, dénonce un plan de fumigations avec du « glifosato », compromis ratifié par Uribe Vélez avec le gouvernement américain.

Deux jours avant la venue dans le pays du Secrétaire d’État américain, Collin Powell, dans le cadre du LXII Congreso NacionalCafetero(Congrès National des producteurs de café ), le Président ÁlvaroUribeVéleza a
annoncé aux délégués de cet événement que les régions cafetières où l’on aura connaissance de la présence de cultures de coca et de pavot seraient fumigées par voie aérienne avec du « glifosato ». Plus tard, en visite à
Washington, le chancelier a ratifié "ce compromis" avec le gouvernement américain.

Au début de cette année Monsieur le gouverneur de Caldasa a indiqué que on entamerait les fumigations dans l’est de ce département et la même semaine, le ministre de l’Intérieur, Fernando LondoñoTrous, avec un ton prétentieux a signalé que "il leur pleuvra glifosato". L’UnionCafetera s’est prononcée avec anticipation sur les conséquences graves que cette
action officielle apportera pour l’industrie du café en Colombie.

Indépendamment des dommages que provoque l’aspersion aérienne de ce produit toxique sur d’autres cultures comme pour les plantations de café, les personnes, les eaux, l’environnement et la bio-diversité, elle
pourrait influencer la qualité du grain vert colombien sur les marchés externes.

Les informations selon lesquelles "dans la région cafetière de la Colombie on en en train de fumiger par voie aérienne avec du glifosato" mettent en danger la qualité du café et porte préjudice au cours et avec lui à des centaines de projets de café spécial de nombreux producteurs du café. Il ne sera pas facile d’expliquer à l’extérieur la différence entre les territoires touchés et ceux qui ne les sont pas.

Outre le fait que cette méthode ait démontré son inefficacité, on sait que la dose de 10 litres de glifosato par hectare, celle qu’on pense appliquer,
elle est hautement nuisible et, en accord avec l’expression de Londoño Trous, on ne considèrera pas la résolution 1065 de de 2001 du Ministère de l’Environnement qui établit, entre autres, l’interdiction de fumiger dans des zones environnementales stratégiques. De la même manière
on n’adopte pas de plans pour favoriser les Communautés concernées ce qui s’avérerait de toute évidence plus économique, si on prend en considération
que fumiger par voie aérienne avec « glifosato » un hectare de coca vaut 467 dollars, beaucoup plus que tout projet alternatif, qui sont dans une bonne proportion sont financés avec endettement public. Cette considération coïncide avec celles de la Defensoría du Peuple qui se monque des actions contre les cultures illicites dans le Putumayo.

17.febrero/2003 - Colombia - Adital/UnitéRelativeaucafé -

Traduction : Carlos Debiasi

Publication sous forme imprimée citer la source et envoyer copie à : Caixa Postale 131 - CEP 60.001-970- Forteresse - Ceará- le Brésil

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