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5 novembre 2003

Groupes d’indigènes s’éteignent au Chile

 

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Deux groupes indigènes au Chili se sont éteints et encore deux autres sont en danger d’extinction, selon un nouveau et important rapport de vingt-cinq experts qui a été surveillé par l’ancien Président chilien Patricio Aylwin. Le rapport a également recommandé une plus grande autonomie pour les gens de l’île de Pâques.

Au extrême sud du Chili, des groupes et des langues ethniques sont disparus. Les journalistes ont trouvé qu’avaient disparu deux groupes indigènes, l’Aonikenk et le Selk’am et deux autres sont près de l’extinction. Un groupe, le Kawesqar, a juste vingt personnes encore et l’autre, le Yagans, soixante-dix.

Une femme de Yagan qui a voyagé plus de deux mille kilomètres vers le nord jusqu’à Santiago pour une cérémonie formelle et a dit à le BBC qu’ils sont seulement deux personnes encore à parler leur langue couramment.

Le rapport a recommandé un recensement urgent et de nouveaux programmes pour essayer de sauver cultures et langues en danger. L’étude a également réclamé, pour les trois mille personnes de Rapa Nui de l’île de Pâques, une plus grande autonomie sous le parapluie de la souveraineté chilienne. Sur la question clé des droits au terres, le rapport a réclamé un mécanisme pour étudier des liens ancestraux à ce terres. La dite propriété publique devrait être remise à nouveau à ses propriétaires originaux.

Par Clinton Porteous
BBC Monde, Santiago

Traduction El Correo : Carlos et Estelle Debiasi

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