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3 février 2004

Dominique de Villepin visite l’Argentine en VRP pour défendre les entreprises françaises

 

Le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin, qui a rencontré Nestor Kirchner, a souligné que les autorités argentines devaient prendre en compte les efforts faits par les sociétés françaises de service public lors de la crise de 2001/02, à l’heure où celles-ci renégocient leurs contrats de concession.

Il a déclaré être venu "plaider les intérêts de la France". "Nous voulons les prendre en compte, les défendre en expliquant à nos amis argentins tout ce que les entreprises françaises ont payé pendant cette période difficile et il est important que cette confiance soit maintenant prise en compte".

Plusieurs entreprises comme EdF (Edenor), Vivendi, Suez-Environnement (Aguas Argentina), ou Thales Spectrum font aujourd’hui l’objet de fortes critiques des autorités pour leurs manquements aux engagements souscrits lors de la privatisation (voir El Correo rubrique [Privatisées]).

Dominique de Villepin a rappelé l’engagement de la France aux côtés de l’Argentine dans ses difficiles négociations avec le Fonds monétaire international. Il a évoqué "l’engagement, la confiance de la France pour trouver des solutions dans la durée". "Il ne suffit pas d’être l’ami d’un jour", a-t-il relevé. Or ceci revenait dans un langage diplomatique à rappeler que pour la seconde révision de l’accord signé avec le FMI, prévue en mars, l’Argentine aurait besoin de l’appui de la France, comme lors de la première révision.

D’autre part la France et l’Espagne sont bien seules face aux ruines des ex politiques néolibérales de l’Argentine, puisque les américains n’ont pas investie massivement lors des furieuses « privatisations » de l’ère Menem où le patrimoine national argentin fut pratiquement bradé sous l’impulsion effréné du français Michel Camdesus, à l’époque à la tête du FMI.

El Correo,3 février 2004

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