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10 décembre 2002

Crise au Venezuela : Le gouvernement de Chavez propose de négocier un calendrier électoral

 

Agence France-Presse
Caracas

Les accrochages sont fréquents en Colombie pendant cette quatrième grève en un an contre le président Chavez.

Le gouvernement du président vénézuélien Hugo Chavez a proposé de négocier un calendrier électoral comme issue à la crise politique, a annoncé le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), César Gaviria, qui fait office de médiateur.

M. Gaviria a précisé que la Coordination démocratique (CD), qui regroupe des partis et mouvements d’opposition, avait signalé qu’elle étudiait la proposition, mais averti qu’elle « n’est viable que si le gouvernement accepte un calendrier d’anticipation des élections au premier trimestre de l’an prochain ».

« La discussion dans un climat comme celui qui règne actuellement n’est pas facile. Le gouvernement a mis sur la table sa disposition à travailler sur un calendrier électoral au cours des prochaines réunions », a-t-il ajouté, à l’issue de la session de négociations de lundi.

La « table de dialogue », installée sous les auspices de M. Gaviria le 8 novembre, avait été suspendue le 30 en raison de l’appel à la grève générale de l’opposition et a repris ses réunions samedi dernier.

Cette grève générale, la quatrième en un an contre M. Chavez et qui paralyse le stratégique secteur pétrolier, a été déclenchée, avec le soutien de la CTV, par la Confédération des travailleurs du Venezuela (CTV) et la fédération patronale Fedecamaras, qui participent également aux négociations.

M. Gaviria a assuré que le gouvernement « comprend » la nécessité de chercher « une solution de nature électorale à la crise ».

Il a précisé que les délégués du gouvernement et de l’opposition aborderaient également au cours des prochaines sessions « les épisodes de violence qui préoccupent les deux parties », suite aux coups de feu tirés contre un rassemblement d’opposants, qui ont fait trois morts et 29 blessés vendredi à Caracas.

« L’objectif est de chasser Chavez. Nous sommes dans les heures finales d’un régime autoritaire », avait déclaré un peu plus tôt le président de la CTV, Carlos Ortega.

« La population ne veut pas de dialogue, pas de négociations, elle veut la démission de Chavez (...) Je pense que, par dignité et par responsabilité envers le pays, il devrait s’en aller », avait-il ajouté lors d’une conférence avec les correspondants de la presse étrangère, au côté du dirigeant de Fedecamaras, Carlos Fernandez.

« Nous voulons le référendum consultatif, mais il est important aussi que le gouvernement convoque (...) des élections via un amendement constitutionnel », a ajouté M. Fernandez.

Le référendum consultatif a été convoqué pour le 2 février par le Conseil national électoral (CNE) à la demande de l’opposition qui l’a réclamé « en déposant plus de deux millions de signatures », selon M. Ortega.

Mais M. Chavez, se basant sur la Constitution, l’a jusqu’à présent refusé et déclaré qu’il n’accepterait de se soumettre qu’à un référendum révocatoire possible à la moitié du mandat présidentiel, soit en août 2003.

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