recherche

Accueil > Les Cousins > Cuba > Alan Gross écope de 15 ans de prison pour espionnage.

13 mars 2011

Alan Gross écope de 15 ans de prison pour espionnage.

 

L’Etasunien Alan Gross a été condamné à 15 ans de prison à Cuba pour espionnage au profit des États-Unis, a annoncé samedi un communiqué officiel.

Le tribunal provincial populaire de La Havane l’a reconnu coupable « d’atteintes à l’indépendance ou à l’intégrité territoriale », selon le communiqué diffusé au journal télévisé, une semaine après la fin de son procès.

Alan Gross, 61 ans, avait été arrêté le 3 décembre 2009 à La Havane où il se trouvaitpour le compte d’une entreprise sous-traitante du département d’État des Etats-Unis d’Amérique.

Le gouvernement de Raul Castro l’accusait d’agir en fait comme un « agent » de Washington et de distribuer des équipements de communication sophistiqués à des opposants cubains.

Le parquet avait requis 20 ans de prison.

Le 6 mars, à l’issue de deux jours d’un procès auquel la presse étrangère n’avait pu assister, les autorités avaient affirmé qu’Alan Gross avait « admis avoir été abusé » par sa société. Selon la même source, il aurait également accusé l’entreprise « de l’avoir mis en danger, l’amenant à sa situation actuelle et ruinant sa vie et celle de sa famille ».

Selon Washington, Alan Gross était employé par Development Alternatives, qui cherchait à aider la communauté juive de Cuba à communiquer avec l’extérieur, à l’aide de téléphones portables et d’ordinateurs.

Son arrestation a mis un coup d’arrêt à l’assouplissement des relations entre Cuba et les États-Unis -qui n’ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961- amorcé après l’élection de Barack Obama à la présidence américaine.

Washington a clairement indiqué qu’aucune amélioration des relations ne serait possible avant la libération d’Alan Gross, tandis que La Havane réclame la libération de cinq agents cubains emprisonnés depuis 1998 aux États-Unis après avoir été condamnés à de lourdes peines pour espionnage.

La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton avait appelé à sa libération « sans condition ».

Vétéran de programmes « d’aide au développement » dans diverses parties du monde, Alan Gross aurait perdu plusieurs dizaines de kilos et sa santé se serait nettement dégradée en prison, selon la presse des Etats-Unis.

Agence France-Presse
La Havane, 13 mars 2011.

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site